Aujourd’hui, 4,1 % de l’ensemble du milieu marin est protégé par la réglementation et le dispositif efficace des AMP. Le parc naturel marin d’Iroise, exemple français d’AMP, a été créé en Bretagne pour encourager un tourisme raisonné et une pêche durable. En Australie, le parc marin de la Grande barrière de corail dans le Queensland constitue une autre AMP célèbre. Malgré leur statut protégé, la couverture corallienne et les herbiers marins sont en régression du fait des activités agricoles, de l’acidification des océans et du changement climatique. Le principal problème réside dans l’application des règlementations, mais la technologie peut offrir des solutions. Ainsi, la plateforme Global Fishing Watch, lancée en 2016 par l’ONG Oceana en coopération avec Google, permet de surveiller efficacement et à moindre coût les navires de pêche commerciaux via un outil informatique sophistiqué.
Actuellement, les AMP couvrent moins de 5 % de l’ensemble du milieu marin, mais en 2020 leur part devrait atteindre 10 %, conformément aux engagements des pays adhérents à la Convention sur la diversité biologique et aux Objectifs de développement durable. Cela aidera non seulement à conserver la biodiversité marine, mais contribuera également à l’économie à hauteur d’un montant estimé entre 622 et 923 milliards USD sur la période 2015-2050. Il y a peut-être de l’espoir pour les pieuvres après tout…
OCDE (2017), Marine Protected Areas : Economics, Management and Effective Policy Mixes, Éditions OCDE, Paris. http://dx.doi.org/10.1787/9789264276208-en
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