Les pays de l’OCDE ne font pas exception : la plupart présentent des écarts de salaires de 10 à 20 % pour les travailleurs à plein temps. La Corée et le Japon arrivent en tête, avec des écarts respectifs de 35 et 26 %. Présentant des différences salariales de 15 à 18 %, l’Allemagne, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne sont pas non plus des modèles d’égalité. À l’opposé, la Nouvelle-Zélande remporte la palme de la parité au sein de l’OCDE avec un écart de salaires de 6 %, suivie de près par la Belgique, le Danemark et la Norvège, avec environ 7 %.
L’Espagne et la Grèce, frappées par la crise, déjouent les pronostics avec des écarts plutôt faibles (environ 10 %), peut-être parce que seules les femmes les plus qualifiées ayant conservé leur emploi, leur revenu médian a progressé.
Les écarts de salaires ont certes diminué dans la plupart des pays de l’OCDE, mais cette tendance ralentit : la réduction annuelle de l’écart, qui était de 2,1 points de pourcentage entre 2000 et 2006, est passée à 0,9 seulement entre 2006 et 2012.
©L'Observateur de l'OCDE n°302, Avril 2015
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