Cette chute s’accompagne d’une hausse des cessions internationales. Cumulés, ces éléments ont conduit à un recul net des fusions-acquisitions internationales à 317 milliards de dollars, le plus bas niveau depuis 2004.
Alors que la crise de l’euro se prolonge, c’est l’Europe qui devrait connaître la plus forte baisse de ses investissements sortants, avec un énorme recul de 48 %. Les investissements de l’Afrique, du MoyenOrient, de l’Amérique du Nord et de l’Asie devraient aussi fléchir sensiblement. L’Amérique latine semblait contredire cette tendance, forte de contrats intrarégionaux dans les transports aériens, l’acier, les télécommunications et le commerce de détail, mais les fusions et acquisitions entrantes devraient y reculer de 30 % en 2012.
La forte contraction des fusions et acquisitions internationales reflète une défiance croissante à l’égard de la situation mondiale, marquée par la crainte d’un « mur budgétaire » (fiscal cliff) aux ÉtatsUnis ou du ralentissement de la croissance chinoise. Un contexte qui conduit les pays à succomber à la tentation protectionniste dans leurs échanges commerciaux et leurs investissements.
Voir www.oecd.org/fr/investissement
©L’Observateur de l'OCDE N˚ 293 T4 2012
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