Et ce pour plusieurs raisons : modeste dépendance à l'égard des échanges extérieurs, taux d'intérêt historiquement peu élevés, endettement assez faible du secteur privé, allégements d'impôt sur le revenu et réalisation de nombreux projets d'infrastructure liés aux transferts de fonds de l'Union européenne et au championnat de football en 2012. Les pressions sur les prix se sont intensifiées dernièrement, en raison notamment d'un repli marqué du taux de change, mais, avec l'accentuation du ralentissement de l'activité, elles devraient s'atténuer régulièrement.
Après la forte révision à la hausse du déficit des administrations publiques pour 2008, les perspectives budgétaires se dégradent nettement puisque le déficit ne fera que s'aggraver au cours des deux prochaines années. La dette publique se trouvant ainsi portée à un niveau proche de la limite de 60 % du PIB fixée par la Constitution, le gouvernement devra se tenir prêt à mettre en œuvre des mesures d'assainissement des finances publiques une fois que la reprise s'amorcera en 2010. Ces mesures devront s'accompagner d'un nouvel assouplissement monétaire.
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©L'Observateur de l'OCDE, juillet 2009
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