Les erreurs à l’origine de la crise économique mondiale ont‑elles été corrigées ? Sharan Burrow expose sa vision des stratégies à déployer pour rétablir la confiance dans les pays qui souffrent encore de cette crise.
Les retombées de l’incertitude qui continue de miner l’économie mondiale se reflètent dans l’investissement international, qui recule à nouveau après deux ans de progression régulière. En 2011, les fusions-acquisitions internationales (F-AI) ont tout juste repassé la barre des mille milliards de dollars. Toutefois, selon le bulletin Investment News de l’OCDE, l’activité d’investissement devrait plonger de 36 % en 2012, à 675 milliards de dollars.
Après cinq années de crise, l’économie mondiale fléchit à nouveau. En soi, le phénomène n’a rien de nouveau.
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La mondialisation a toujours été un processus de changements importants et souvent inattendus, ainsi que de transferts de pouvoir, et cela se reflète dans l’essor et le déclin des grandes villes. Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour l’avenir ?
Les conséquences économiques de la crise ont opportunément déclenché une réévaluation des pratiques de dépenses publiques et de recouvrement des recettes publiques de part et d’autre de l’Atlantique. Pendant que des supercommissions du Congrès américain et des délégations de l’UE élaborent des plans pour payer la facture d’une dette colossale, divers groupes de la société civile, le mouvement Occupy, mais aussi le simple bon sens, ont légitimement attiré l’attention sur certaines échappatoires fiscales et pratiques d’entreprises qui coûtent des milliards de dollars aux finances publiques.
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©REUTERS/Daniel Munoz |
La crise financière a prélevé un lourd tribut sur les finances publiques et les contribuables continuent de régler la note. Les investisseurs privés ne pourraient-ils pas contribuer davantage au règlement du problème ? C’est ce qu’estime Mohamed El-Erian, directeur général et co-directeur des investissements de la société de gestion de portefeuille PIMCO. Il s’en explique à L’Observateur de l’OCDE.
Les défis économiques structurels et la préparation de la reprise, tels étaient les thèmes dominants des débats lors de la réunion du Conseil au niveau des ministres 2010, présidée par M. Silvio Berlusconi, Président du Conseil italien. Parmi les autres questions à l’ordre du jour : les défis budgétaires, l’emploi, la croissance verte, l’innovation, le développement, les échanges et l’investissement, ainsi que le progrès social. Résumé des conclusions.
Données économiques
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