En Turquie, les petites exploitations mettent en péril la productivité agricole et procurent de maigres revenus aux travailleurs du secteur. Les politiques publiques ont amélioré la situation, mais beaucoup reste à faire.
Pour un marché du travail inclusif
En période de crise économique et de chômage chronique, on oublie facilement que le marché du travail va subir les effets à long terme d’une bombe à retardement : le péril démographique, engendré par le recul des naissances et le vieillissement des populations dans les pays développés. À l’avenir, le grand défi en matière d’emploi ne sera pas l’excédent, mais la pénurie de travailleurs qualifiés.
La confiance est entre les mains des citoyens
Les Russes sont de plus en plus actifs dans le domaine social. Si les vrais militants, certes minoritaires, sont de plus en plus nombreux et visibles, les citoyens désireux de changer la gouvernance du pays et de prendre en main leur destin collectif se multiplient. Reste à savoir si cette participation citoyenne émergente pourra coexister avec les structures de gouvernance en place.
La Nouvelle frontière de la performance
En contribuant à mettre en lumière l’importance du « vivre mieux » comme élément incontournable du progrès des sociétés, l’OCDE a considérablement œuvré au cours des dernières années pour faire rayonner un courant de pensée qui place le bien-être des individus au cœur du développement économique. Après avoir abordé la question de la croissance et des gains de productivité, et après avoir reconnu la question du passif environnemental de notre activité économique, il est temps en effet d’avancer sur un sujet tout aussi crucial : celui d’une économie plus humaine.
La crise que nous traversons témoigne des limites de notre modèle.
Investir dans un avenir durable
Les stratégies d’investissement tiennent rarement compte des coûts environnementaux externes dans le calcul du retour sur investissement. Mais il est possible – et urgent – de sensibiliser les investisseurs aux notions de risque environnemental et de viabilité écologique.
L’heure de la résurrection?
Les anciens modes de pensée ne ressusciteront pas des économies développées plombées par les séquelles de la crise et confrontées à des défis majeurs tels que le fléchissement de l’offre de maind’oeuvre et de l’innovation. La croissance seule ne suffira pas : elle doit en outre être stable, inclusive et verte. Si la nécessité de déployer des réformes structurelles n’a jamais été aussi forte, celles-ci exigeront des arbitrages difficiles. Les responsables politiques des pays de l’OCDE, et l’OCDE elle-même, doivent donc relever de redoutables défis.
La valeur des échanges
L’émergence de chaînes de valeur mondiales dans le secteur manufacturier et les services a révolutionné les échanges entre les pays et facilité l’entrée de nombreux pays en développement dans l’économie mondiale. Les efforts conjoints de l’OMC et de l’OCDE ont abouti, grâce à la production de données, à une solide compréhension de ces changements, essentielle à la définition de politiques commerciales efficaces.
Les ingrédients de la confiance
Les erreurs à l’origine de la crise économique mondiale ont‑elles été corrigées ? Sharan Burrow expose sa vision des stratégies à déployer pour rétablir la confiance dans les pays qui souffrent encore de cette crise.
Trouver l’équilibre
Pratiquer l’austérité pour restaurer les finances publiques peut ajouter aux difficultés d’économies déjà malmenées, entraîner des suppressions d’emplois et accroître la détresse sociale. Il existe pourtant des moyens de remettre de l’ordre dans les finances tout en encourageant la croissance et en réduisant les inégalités de revenus.
Répondre aux défis
Comment renforcer l’emploi et la cohésion sociale ? Le Premier ministre norvégien estime que des actions urgentes sont nécessaires pour éviter l’exclusion du marché du travail de toute une génération de jeunes. Il faut également s’attaquer à la question de la répartition des revenus...
Pour une finance digne de confiance
La perte de confiance du public vis-à-vis des secteurs bancaire et financier est justifiée. La confiance ne sera rétablie que si les questions d’aléa moral et de conflits d’intérêts sont traitées. Des réformes s’imposent pour que les banques et les banquiers – et non les contribuables – paient le prix de leurs échecs et soient tenus pleinement responsables de leurs actes.
Donner leur chance aux jeunes
Les jeunes sont exclus de la vie économique à cause du chômage et des obstacles à la création d’entreprise. Libérer l’énergie, l’esprit d’entreprise et le génie technologique des jeunes n’est pas qu’un impératif moral, c’est une nécessité économique.
La croissance ne suffit pas
Les leaders syndicaux au Brésil affirment depuis longtemps que la croissance économique ne doit pas être une fin en soi. Selon eux, l’important n’est pas tant la taille du « gâteau » économique, mais la manière dont il est partagé. Depuis quelques années, les appels à la justice sociale ont de plus en plus influencé les politiques publiques, donnant lieu à une véritable « révolution » de l’économie au Brésil.
L’éducation pour tous
Les jeunes des milieux modestes sont cruellement sous-représentés dans l’enseignement supérieur. Cela les expose non seulement leur vie durant à des salaires inférieurs, mais cela fragilise en outre les fondements de la croissance économique. Que faire ?
L’humain avant tout : emploi, égalité et confiance
Plus de cinq ans après le début d’une crise économique baptisée successivement crise des subprimes, crise financière, puis grande récession, aucune expression ne reflète la conséquence principale de ces bouleversements économiques : la souffrance des gens.
Les dégâts causés par la crise seront très difficiles à réparer. La plupart des gouvernements doivent se concentrer sur la restauration des finances publiques, tout en relançant la croissance et l’emploi. Pour y parvenir, les responsables politiques doivent engager un programme de réformes structurelles et investir dans de nouvelles sources de croissance, comme l’innovation, les compétences, les actifs intellectuels et la croissance verte. Les dirigeants doivent faire clairement comprendre que les individus, qui sont les vraies victimes de la crise, sont au cœur de leur action.
Résoudre la crise alimentaire
Mettre un terme à la faim et à la malnutrition, et plus généralement garantir la sécurité alimentaire mondiale, constitue l’un des problèmes les plus insolubles de l’humanité. Si de nombreux pays autrefois pauvres se développent rapidement aujourd’hui, l’atteinte du premier objectif du Millénaire pour le développement, à savoir diviser par deux la proportion de la population souffrant de la faim au cours de la période 1990-2015, est peu probable. La malnutrition a globalement reculé, mais cette évolution s’est ralentie et les chiffres restent élevés en valeur absolue. En outre, certains pays – principalement en Afrique et en Asie de l’Est – n’ont enregistré aucune amélioration.
Le coût de la défiance
Bien que la confiance soit au cœur de l’économie mondiale actuelle, elle devient de plus en plus rare dans de nombreuses sociétés. La défiance porte particulièrement sur les grandes entreprises, les parlements et les gouvernements, et menace notre capacité à relever certains des grands défis actuels.
Homo economicus, un guide incertain
En tant qu’humains, nous sommes en conflit intérieur permanent entre désir de gratification immédiate et gestion prudente de nos vies. Ce conflit s’exprime aussi au niveau sociétal. Comment faire en sorte que l’homo economicus en nous prenne les meilleures décisions possibles au plan personnel comme au plan économique?
Les défis de l’Asie
Les moteurs de la croissance rapide de l’Asie – nouvelles technologies, mondialisation et réformes favorisant les mécanismes de marché – accroissent également les inégalités. Un essor économique rapide s’accompagne inévitablement de certaines disparités de revenus, mais l’on ne saurait s’en accommoder. Surtout lorsque ces disparités reflètent l’inégalité des chances d’améliorer son capital humain et ses revenus.
Le changement climatique n’attendra pas
Les difficultés économiques actuelles de l’Union européenne ne sauraient être prétexte à retarder la création d’une économie fondée sur une utilisation efficace des ressources et un développement à faible émission de carbone. Réduction des émissions de gaz à effet de serre, meilleure utilisation de l’énergie et des ressources, progression, stimulation de la croissance et de l’innovation : les avantages pourraient être considérables.
Données économiques
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