La Suisse a le deuxième niveau le plus élevé de dépenses de santé, à 11,5 % du PIB, alors que la moyenne de l’OCDE se situe à 8,8 %. Ces dépenses ont constamment augmenté.« La Suisse doit développer des politiques plus efficientes si elle veut mieux maîtriser ses dépenses de santé à l’avenir », indique John Martin, Directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales à l’OCDE.Le rapport recommande des mesures comme des forfaits pour les soins hospitaliers et davantage de concurrence sur le marché des médicaments. 26 systèmes semi-autonomes gèrent le système de santé suisse. Selon le rapport, avec le vieillissement de la population et la technologie poussant les coûts à la hausse, il faudra un nouveau système de gouvernance pour réaliser des économies à long terme.La Suisse consacre seulement 2,2 % de ses dépenses de santé à la prévention des maladies et à la promotion de la santé. Selon le docteur Marc Danzon, Directeur régional de l’OMS pour l’Europe, « C’est en ciblant les groupes à risque que l’on permettra à l’ensemble de la population de bénéficier de la promotion de la santé et de la prévention des maladies ».
Pour en savoir plus sur Examens de l’OCDE des système de santé : Suisse (Paris, 2006), consultez www.oecd.org/sante ou commandez l’ouvrage sur www.ocdelibrairie.org.©L’Observateur de l’OCDE, n°257, octobre 2006
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