La hausse des taux de pollution menace la productivité et la santé, et la part des pays de l’ASEAN dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre, relativement faible, devrait s’envoler. Mais la croissance verte exige beaucoup d’investissements, notamment dans les infrastructures. Singapour et la Malaisie pourront probablement mobiliser un financement intérieur et international, mais les pays plus pauvres doivent attirer des ressources provenant de l’aide publique au développement (APD) ou d’autres formes de financement public du développement.
L’APD finance déjà la croissance verte dans les pays de l’ASEAN mais, selon le Comité d’aide au développement de l’OCDE, son augmentation sera limitée au cours des prochaines années. Entre 2003-04 et 2009-10, les engagements d’APD pour les objectifs environnementaux en Asie du Sud-Est sont passés d’environ 2,5 à plus de 3,5 milliards USD, soit plus de 35 % des engagements totaux d’APD. Toutefois, durant la période 2011-12, les engagements d’APD, tant pour l’environnement que dans leur ensemble, ont nettement diminué, suivant une tendance observée dans d’autres régions du monde. Cependant, signe encourageant, l’APD mondiale a atteint le chiffre sans précédent de 135,2 milliards USD en 2014.
Voir www.oecd.org/fr/croissanceverte et www.oecd.org/fr/cad
©L'Observateur de l'OCDE n°304 novembre 2015
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