L’impact de la crise sur le bien-être se manifeste principalement par la baisse de l’emploi et la dégradation des conditions du marché du travail. Or, entre 2007 et 2012, la proportion de Japonais se déclarant satisfaits de leur vie a baissé alors que les taux d’emploi et du chômage à long terme sont restés stables.
Le pourcentage des Japonais déclarant faire confiance au gouvernement a également chuté, de 24 à 17 % entre 2007 et 2012, soit l’une des plus faibles proportions de l’OCDE. Si, dans les pays les pays les plus affectés par la crise, de nouvelles formes de solidarité sont apparues, cela n’a pas été le cas au Japon, où les pourcentages de personnes déclarant avoir aidé quelqu’un ou avoir fait du bénévolat ont baissé, alors qu’ils augmentaient en moyenne dans l’OCDE.
Pour plus d’informations, voir www.oecd.org/fr/statistiques/commentvalavie.htm
©L'Observateur de l'OCDE n° 298, T1 2014
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