Au premier trimestre 2009, l'investissement total était en baisse de 60 % par rapport au même trimestre de 2008, et même de 65 % pour le stade initial de financement, c'est-à-dire les premiers investissements réalisés par des entités extérieures à l'entreprise. Les investisseurs en capital-risque préfèrent désormais aider les entreprises qui font déjà partie de leur portefeuille. Ce qui limite le nombre de nouvelles start-ups et les dépenses d'innovation génératrices de croissance.
La R-D dans les entreprises existantes en pâtit également, les banques et les investisseurs devenant plus hostiles au risque. La R-D des entreprises est donc redirigée vers des innovations de court terme peu risquées, tandis que les projets innovants risqués de plus long terme sont sacrifiés et que les chercheurs et les innovateurs hautement qualifiés se retrouvent au chômage. Les petites entreprises innovantes sont particulièrement touchées car leur principal atout est souvent une idée ou un brevet, qu'il est difficile de valoriser et donc d'échanger ou de vendre. Pourtant, le capital-risque et l'investissement dans l'innovation pourraient aider, dans cette crise en particulier, à stimuler une reprise durable.
Pour plus d'informations sur l'innovation et l'investissement, voir www.oecd.org/sti-fr
©L'Observateur de l'OCDE n° 274, juillet 2009
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